vendredi 24 octobre 2014

La yourte, 2ème montage

Naissance d'une yourte, articles précédents :
De l'idée à la réalisation
Naissance d'une yourte - 1ère partie Catalogne 
Hibernation forcée
Hibernation forcée - suite et fin
Naissance d'une yourte - 2ème partie Massat 
Naissance d'une yourte - 3ème partie Massat 
Sur une montagne haut perchée...   
Montage de la yourte & installation  
***
Non loin de ce paysage magnifique...


... la yourte a été montée pour la deuxième fois. Elle va abriter pour l'hiver la retraite silencieuse d'un américain, dans un joli lieu créé par de belles personnes.

Pour l'entretien de la yourte, qui a été montée pendant un an et demi puis stockée un an, j'ai voulu réimperméabiliser la toile du toit. Comme j'ai eu du mal à trouver des informations sur le net, je voulais partager mon expérience ici.

Pour l'imperméabilisation de ma toile polycoton, j'ai utilisé Nikwax Cotton Proof. Ce produit est prévu pour les vêtements (application en machine à laver), autant que pour les toiles de tente, et donc de yourte.

L'étiquette annonce un produit "Sans gaz propulseurs, non persistant, sans danger pour l'environnement. Aucun danger pour l'environnement. Aucun test sur les animaux. Ne contient pas de Fluorocarbones. Nikwax est une compagnie au taux de carbone équilibré"

Même si c'est un argument marketing, c'est plutôt rassurant, et je n'ai pas toujours trouvé les mêmes infos chez la concurrence.


Après avoir étendu ma toile à plat au sol (le cône du toit a été fait en 2 fois, plié en 2), je l'ai d'abord lavée à l'eau en frottant avec un balai brosse. J'ai ensuite dilué 1 litre de produit dans 9 litres d'eau, et l'ai appliqué à l'éponge (en portant des gants en latex, ça évite d'avoir les mains imperméabilisées et toutes collantes !). La toile n'a pas besoin d'être sèche, mais il faisait beau ça a séché vite !

Avec un seul litre de produit, acheté un peu moins de 25€, soit 10L après dilution, j'ai pu traiter les 50m² de mon toit, et comme j'étais vraiment large, j'ai même appliqué une deuxième couche, même si une seule est suffisante. Au deuxième passage, j'ai pu constater que ça perlait bien, preuve de l'efficacité du produit.

Je n'ai pas expérimenté sur le long terme, et ma toile était loin d'être en mauvais état, je souhaitais simplement l'entretenir correctement, donc je ne peux pas dire s'il y a une nette amélioration, mais je suis plutôt contente du résultat.

En me renseignant pour l'achat, on m'avait donné de mauvaises infos pour la quantité, du coup je m'étais procuré 5L de produit, alors que 1L suffisait largement. Le calcul est simple, 50ml de produit avant dilution suffisent à traiter 3m² de toile. Donc 60m² pour un flacon d'1L. Le produit est aussi vendu en flacon de 300ml.

Voilà la yourte toute pimpante, prête à affronter un nouvel hiver !

Et pour ceux que ça intéresserait, il me reste 2 flacons de Nikwax à revendre...




mardi 17 juin 2014

Concours !

Parce que j'avais plein de jolies photos de voyage qui dormaient sur mon disque dur, et que l'idée me trottait dans la tête depuis un moment déjà, je vais très bientôt faire imprimer une petite collection de cartes postales inspirée de jolies citations sur le thème du voyage...


(Cliquer sur les flèches pour faire défiler)



Alors pour fêter ça, je vous propose un petit concours, sur ma page Facebook.
Pour participer, c'est simple, il suffit de "liker" votre/vos carte(s) postale(s) préférées.

Celle qui aura recueilli le plus grand nombre de suffrages sera éditée en plus grande quantité.

Je ferai un tirage au sort parmi les participants pour désigner les 2 gagnants d'une carte postale de leur choix.

Vous avez une semaine, jusqu'au mardi 24 juin ! 

(Pour ceux qui n'auraient pas de compte Facebook, vous pouvez participer ici en indiquant votre préférence dans les commentaires ci-dessous)


                      

                  

mercredi 12 février 2014

Escale au Moyen-Atlas

 Asilah

Me voilà de retour au Maroc, dans ma chère ville berbère, nichée au creux des montagnes, Azrou.
Bravant la neige et des températures dignes des Pyrénées à la même période (car non, le Maroc ce n'est pas que désert et palmiers), je me suis éloignée de ma routine ariégeoise pour 2 mois de création intense, dans le but de revenir avec une collection été 2014 imprégnée des couleurs et du soleil marocains. Le voyage est propice à l'inspiration, et puis bien sûr, j'en profite pour revoir les amis et retrouver cette atmosphère si particulière qui m'avait manquée depuis 3 ans !

Barcelone

Le voyage a commencé par une escale de 2 jours à Barcelone, avant de prendre le ferry pour Tanger.
Après 35h de traversée, sur un bateau grec (petit clin d'oeil à mon dernier voyage ?), Eliott mon fidèle van qui connait déjà bien ces routes, mettait les roues sur le sol marocain. J'ai passé ma première nuit garée juste devant la plage d'Asilah, petite ville côtière à quelques kilomètres de Tanger que j'aime beaucoup, pour ses murs recouverts d'oeuvres peintes qui changent chaque année, lors d'un festival.


Asilah

Le lendemain j'arrive sous un soleil radieux à Fès, et suis accueillie par Béa, une amie française qui habite là depuis quelques années, et que j'ai rencontrée lors de mon tout premier voyage. On a pas mal baroudé ensemble, et l'évocation d'Imilchil, petit village perdu dans l'Atlas déclenche encore un fou rire entre nous. Mais ceci est une autre histoire.

 Etendre mon linge sur une terrasse gorgée de soleil, sous un ciel bleu éclatant, dominant la ville, les bruits de la vie en dessous, à la fois coupée du monde et en son coeur, avec le spectacle des oiseaux qui voltigent au dessus de ma tête, ça restera toujours un des nombreux petits bonheurs que le Maroc m'offre à chaque visite. 

Première soirée en très bonne compagnie, puisqu'elle débouche une bouteille de champagne ! Moi qui n'ai déjà pas l'habitude d'en boire en France et qui m'apprêtais à passer 2 mois sans alcool ni porc... Pendant les 10 jours que je passerai chez elle, je découvre que la vie des expats fassis n'a rien à voir avec celle que je menais à Azrou pendant 1 an. A Fès on a accès à tout, grâce aux supermarchés (Carrefour) où l'on trouve facilement vin, lardons et jambon, mais aussi plein d'autres produits français introuvables ailleurs. Et puis il faut dire que le cercle de ses amis est principalement composé de français et de marocains pas vraiment traditionnels. J'ai donc mené la grande vie, enchaînant les soirées apéro et bons petits plats (crêpes au jambon, tartiflette au camembert...) arrosés comme il se doit. J'ai commencé à travailler sur quelques modèles, mais malgré l'accueil génial de Béa, il me fallait moins de distractions pour atteindre mes objectifs. Et puis Azrou m'appelait.

 Jbel Hebri, Azrou

Avant d'arriver sur Azrou, je passe quelques heures à la neige, à 1900m d'altitude, à faire de la luge avec des amis français de l'université d'Ifrane. Soleil éclatant et pic-nic dans la neige.
J'ai donc ensuite retrouvé ma forêt de cèdres, ma ville au rocher, ma Rue des Tapis et l'accueil chaleureux de ses habitants, couscous à l'appui, et tous ces petits détails qui font que je m'y sens comme quand je l'ai quittée : chez moi.
Asilah